Aggloméré au pied de la côtière qui le protège des vents du nord, le village s’est développé d’une façon linéaire le long de la route de St-Didier de Formans, parallèlement à la rivière.
Le bâti relativement dense est constitué de gros volumes avec souvent une façade à l’aplomb de l’espace public et un jardin sur la façade opposée.
Dans un deuxième temps, le village s’est rapproché de la voie de transit nord-sud (RD 28) pour profiter du passage.
Des constructions également denses et discontinues se sont développées le long de la voie avec des façades à l’alignement.
Cette urbanisation tient compte des secteurs inondables du Formans, ce qui explique les larges discontinuités du bâti et la relative dispersion des éléments qui constituent maintenant le centre.
Beaucoup plus récemment, un tissu urbain conjonctif constitué de maisons individuelles est venu colmater les vides entre les pôles qui constituent le centre original sans tenir compte bien souvent de l’inondabilité du terrain, puisque les lotissements sont venus occuper les parties basses du territoire communal.
Encore plus récemment, des maisons ont été construites dans la pente en amont du village jusqu’à la crête du talus. L’impact paysager de ces constructions est très important et cette urbanisation contribue fortement à déstructurer l’identité jusque là homogène du territoire. Il s’agit de maisons individuelles isolées sur des terrains de 1.000 m² en moyenne.
Cette forme d’urbanisation s’est développée également à l’est de la RD 28, notamment à partir des voies existantes en direction de Toussieux.