L’analyse de la carte IGN de 1952 permet de constater deux évolutions importantes au niveau du paysage de la commune :
L’évolution de la tâche urbaine :
L’implantation de base du bourg se fait en pied de coteau sur le versant nord de la vallée du Formans. Le bourg est alors dominé par la silhouette de l’église. Depuis 1950, le bourg a connu deux évolutions principales : au nord sur le coteau, et au sud et à l’est dans le fond du vallon.
Les extensions sur le versant Nord apparaissent le plus en contradiction avec l’implantation première du bourg.
On peut noter également une extension urbaine complètement détachée du bourg à proximité du château « le Boujard ».
Enfin, les extensions ont été importantes dans la partie sud du territoire de la commune à partir d’une urbanisation linéaire existante ancienne.
Sans oublier, au milieu du plateau sud, la petite zone artisanale.
Ainsi, la commune comporte une structure urbaine relativement éclatée entre deux grand pôles (le bourg et les bruyères) et trois pôles plus petits (Montferrand, Le Bady et Le Bois).
L’évolution du paysage naturel :
Cette évolution est plus particulièrement notable au niveau du vallon du ruisseau du Formans, où l’on constate une forte disparition de la structure de haies sur ces cinquante dernières années. On est ici passé d’une structure bocagère à un paysage agricole couvert de terres labourées.
Dans ce contexte ouvert, la ligne végétale serpentante de la ripisylve du ruisseau devient extrêmement importante.